Porteur du projet principal : Yves GIELEN - Haute École Charlemagne
Porteur du projet secondaire : Déborah LANTERBECQ - HEPH-Condorcet
Equipe de recherche :
- Sophie EL ABBAS - Haute École Charlemagne
- Eric Dangoxhe - Haute École Charlemagne
- John RIVIERE - HEPH-Condorcet
- Alessia Bellanca - HEPH-Condorcet
Pays impliqué : Belgique
Projet financé par : FWB - FRHE
Durée du projet : 2 ans (octobre 2024 – octobre 2026)
Résumé et objectifs
Le secteur belge de la production aviaire en agriculture biologique est confronté à plusieurs enjeux d’approvisionnement en matières premières. En Wallonie, une faible proportion d'élevages de volailles parvient à maintenir une autonomie alimentaire, s'appuyant largement sur l'importation de matières premières pour l'alimentation des volailles en production biologique.
Le but de ce projet est d’évaluer l’efficacité de l’intégration de fourrages riches en légumineuses cultivés en Wallonie (luzerne, trèfle violet) ensilés jeunes ou pâturés dans le but de fournir un apport protéique suffisant et d’améliorer considérablement l’autonomie alimentaire des élevages avicoles wallons. Leur intérêt nutritionnel sera objectivé au travers de mesures zootechniques et d’analyses approfondies du microbiote et de la fonction immunitaire des volailles. Le projet examinera également la viabilité économique de ces pratiques pour le secteur avicole et leur faisabilité logistique au sein des élevages.
Pour mener à bien ce projet, les questions de recherche suivantes seront explorées :
- Existe-t-il des sources fourragères susceptibles d’être exploitées rationnellement dans l’alimentation de la volaille en agriculture biologique ?
- Ces fourrages sont-ils des sources valables de protéines, de Vitamine B2, et d’autres nutriments ?
- Ces fourrages sont-ils et/ susceptibles d’améliorer la santé intestinale ou globale des animaux (analyse du microbiote des poules) ?
- La valeur de ces fourrages en alimentation des monogastriques est-elle modifiable grâce à diverses méthodes de conservation ?
- La qualité nutritionnelle et visuelle des œufs est-elle améliorée pour le consommateur (couleur du jaune, composition chimique) ?