Le vendredi 17 mai, l’atmosphère paisible du campus montois de la Haute École Condorcet laissait place à un exercice catastrophe d’envergure. Dès 7h30 du matin, étudiants, enseignants et membres du personnel s’activaient pour préparer l’événement : séance grimage pour les « victimes » et réunion de coordination entre les différents services de secours avant le « GO » officiel, donné aux environs de 10h00.
Cette année, les étudiants urgentistes de la Haute École Provinciale de Hainaut – Condorcet étaient confrontés au scénario d’une intrusion armée. Le (faux) forcené, à l’aide d’armes blanches et d’armes à feu, blessaient sur son passage une quarantaine de personnes présentes sur le site, avant de finalement se donner la mort.
Les pompiers arrivés, les étudiants de la HEPH – Condorcet s’organisaient pour porter secours aux victimes, supervisés par les acteurs de terrain. L’exercice prenait alors fin après deux heures, avant une après-midi de débriefing. « Un événement comme celui-là est toujours positif, même s’il y a des erreurs », ajoutait Ludovic Ghislain. « Il ne faut pas oublier qu’ils ont été confrontés pour la première fois à un tel exercice pratique. Il y a le stress associé. Et c’étaient également leurs premiers contacts avec autant d’autres disciplines. »